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AU BOUT DE LEURS RÊVES

Ils l’ont fait. Finishers ! Ce dimanche matin, ils étaient 55 922 à s’être donné rendez-vous pour une journée pleine de promesses. Devant eux, 42,195 km à parcourir dans la plus belle ville du monde. La distance mythique, celle qui nourrit des rêves depuis parfois très longtemps. Celle qui intimide aussi et peut même parfois faire peur. Un jour, ils ont pourtant décidé d’aller cueillir ce rêve. Des semaines, souvent des mois d’entraînement, dans toutes les conditions. Des efforts, des sacrifices, pour enfin se retrouver là, sur la ligne de départ du Schneider Electric Marathon de Paris.

Best of - Schneider Electric Marathon de Paris 2024

Descendre les Champs-Élysées emporté par l’euphorie du départ, contourner la Place de la Concorde, remonter vers l’Opéra de Paris, puis Le Louvre, l’Hôtel de Ville, la Bastille, s’engouffrer dans le Bois de Vincennes. Le voyage est beau, intense. Avec partout une ambiance qui vous transcende et vous porte. Des groupes de musiciens, les mots des bénévoles toujours bienveillants le long du parcours ou aux ravitaillements, Paris est une fête. Franchir le cap symbolique du semi-marathon dans l’est parisien avant de revenir vers le centre de la capitale. Crue de la Seine oblige, emprunter les quais hauts pour retrouver le Grand Palais, le Trocadéro avec la Tour Eiffel pour témoin puis entamer les derniers kilomètres dans les belles avenues du 16e arrondissement. Au moment de fournir les derniers efforts, les jambes sont lourdes. Pourtant, la perspective de l’arrivée fait naitre les premiers frissons de joie. Les émotions sont déjà là, prêtes à exploser. Les dernières foulées sur l’avenue Foch sont avalées, transcendé par l’euphorie de l’instant. Le rêve est là. Deux cents mètres, cent mètres, cinquante mètres, et cette arrivée. Finisher ! Pendant des heures, ils vont se succéder derrière les champions du jour, les Éthiopiens Mulugeta Uma et Mestawut Fikir. Avec pour tous des objectifs différents : battre un record, passer sous une barrière symbolique, courir pour la bonne cause ou simplement être finisher.

Des rires, des pleurs, des cris de joie, le bonheur sous toutes ses formes

Sur la ligne d’arrivée, il y a ceux qui pleurent, ceux qui rient, ceux qui tombent dans les bras d’un ami, d’un(e) compagne. Ceux aussi qui crient. Fort. Très fort. « J’ai besoin d’extérioriser, lâche Mathis, venu de Bruxelles pour son premier marathon. Pendant toute la course j’étais concentré et là, je suis trop content. J’ai commencé la course à pied en décembre. Je détestais ça. Petit à petit, j’ai commencé à y prendre goût. L’idée de courir un marathon m’est vite venue à l’esprit. Avec ma copine qui a couru aussi, on voulait quelque chose de mythique parce qu’on se disait qu’on allait peut-être faire qu’un seul marathon dans notre vie. Paris a été une évidence. Courir ces 42 kilomètres, c’est fantastique. J’ai eu des sensations folles dans une ville incroyable. »

Près de la moitié du peloton courait son premier marathon

Comme Mathis, ils étaient 46% à prendre le départ de leur premier marathon. Arrivé de Caen, Maxence est l’un d’eux. « Une amie qui voulait le faire depuis quelques années m’a motivé, raconte-t-il. On était en décembre. Je pensais que c’était trop juste mais elle m’a dit non non, t’inquiète, on s’y met à fond et ça va le faire ! Et c’est passé. La fin c’était très dur. Heureusement qu’il y a cette foule sinon cela n’aurait pas été possible. »

De plus en plus de jeunes sur la distance

Concernant les moins de 25 ans, la part est chaque année plus conséquente et elle représente désormais 10% des participants du Schneider Electric Marathon de Paris contre 5% il y a 5 ans. À l’image d’Hugo, Toulousain de 24 ans, tout juste sous la barre des 4 heures. « C’est une grande fierté. Le public c’était fou. Je ne m’attendais pas que ce soit à ce point-là ! L’organisation est aussi démentielle. Je reviendrai c’est sûr avec un mieux préparé, pour être encore meilleur. »

Des coureurs venus du monde entier

Maria Fernanda Vanzo Reis est une Américaine qui vit au Brésil. Elle fait partie des 28% de femmes au départ et des 31% d’étrangers. « C’était incroyable, explique-t-elle dans un grand sourire. C’est la deuxième fois que je cours ici à Paris. C’est comme courir dans une carte postale, on ne peut pas être déçu. Je reviendrai tant que je pourrai courir. C’est un long voyage mais cela en vaut la peine. Je vais aller boire une coupe de champagne maintenant ! » Lui aussi est venu de loin. Shinichi Tanaka débarque du Japon pour son 26e marathon. « C’est la première fois que je cours à Paris. Je suis très heureux. J’ai été porté toute la course par les spectateurs. Ils nous donnent une force incroyable. » À peine la ligne franchie, beaucoup sortent le téléphone. Séquence selfie pour immortaliser l’instant. Léo et Marie-France prennent la pause. « C’était une ambiance incroyable mais j’avais oublié que ça faisait aussi mal aux jambes, rigole Léo, Grenoblois basé à Barcelone membre de la team Schneider Electric. Mais j’ai battu mon record ! C’est sûr, je reviendrai. » « On avait du monde tout le temps avec des encouragements permanents, poursuit Marie-France. Ça porte énormément. Notamment sur la fin. On avait toute notre famille, nos copains venus nous encourager. Quand on les croise ça donne une grande bouffée d’air. »

Courir pour la bonne cause

Dans le peloton, beaucoup sont aussi là pour soutenir des causes chères à leur cœur, transmettre des messages. Le sport comme ambassadeur, le dépassement de soi comme symbole. Avec cette année, 1,5 million d’euros collectés par 1 800 « dossards solidaires » au profit de près de 250 associations, le Schneider Electric Marathon de Paris a battu un autre de ses records.

Fantine Guégan arrive de Poissy, dans les Yvelines. Avec Sébastien, Vincent, Guillaume, Julien et Pierre, ils se sont relayés pour porter leur joëlette et emmener Thibault, militaire blessé en mission, jusqu’à la ligne d’arrivée. Leur volonté, lui offrir un moment inoubliable.

Demain, les jambes seront probablement raides pour la plupart. Mais qu’ils aient couru en 2h30, 3 heures ou même 6 heures pour les derniers arrivants, jamais ils n’oublieront ce sentiment unique d’avoir franchi la ligne d’arrivée d’un marathon.

Rendez-vous mercredi 10 avril pour les inscriptions à l’édition 2025 !