56 950 COUREURS AU DÉPART DU MARATHON DE LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE : RECORD DE PARTICIPATION BATTU !
À retenir :
- 51% couraient leur premier marathon, 31% de femmes, 33% d’étrangers, 37 ans et 4 mois de moyenne d’âge
- Le Kenyan Benard Biwott (2h5’25’’) et l’Éthiopienne Bedatu Hirpa (2h20’45’), les plus rapides
- Près 5 de millions d'euros collectés par 6 000 coureurs au profit de plus de 300 associations : record pour les dossards associatifs
- 40 zones d'animations et une ambiance au rendez-vous !
- Le Schneider Electric Marathon de Paris revient dimanche 12 avril 2026 et rendez-vous pour les inscriptions sur la plateforme timeto, le 22 avril (préouverture) et le 24 avril pour le grand public.
Des Champs-Élysées à l’Avenue Foch en passant devant les plus beaux monuments de Paris, 56 950 coureurs, nouveau record, venus du monde entier, ont parcouru les rues de la plus belle ville du monde à l’occasion du Schneider Electric Marathon de Paris. Au bout de leur voyage, des souvenirs pour la vie.
Tout au long de la journée, loin derrière les champions du jour, Benard Biwott et Bedatu Hirpa, ils se sont succédés sur cette ligne d’arrivée. Peu importe le chrono, tous garderont un souvenir inoubliable de cette expérience entamée 3 heures, 4 heures et parfois même 6 heures plus tôt sur les Champs-Élysées, au rythme de la musique des Charriots de feu. Une libération et beaucoup d’émotions qu’ils soient des marathoniens confirmés ou nouveaux venus sur la distance reine. Le voyage s’est poursuivi dans les rues de la plus belle ville du monde avec un passage place de la Concorde, devant la place Vendôme, l’Opéra Garnier, l’Hôtel de Ville, la Bastille, la place de la Nation (pour la première fois). Une fois sortie du Bois de Vincennes, ils ont entamé leur second semi, portés par des milliers de supporters postés sur les quais et par les groupes de musiciens dispersés tout au long de leur chemin. La tour Eiffel s’est dressée, tel un phare. Puis les derniers kilomètres dans le bois de Boulogne et dans les belles avenues de l’ouest parisien. Un dernier virage à droite et cette ligne d’arrivée. Enfin !
Sur la ligne, certains crient, d’autres intériorisent leurs émotions. Beaucoup pleurent. « On l’a fait », « ça y est je suis marathonien ». Dans toutes les langues, le langage de l’émotion est universel. Pour beaucoup, cette médaille de finisher prend une dimension encore plus importante. Elle est celle de leur premier marathon. Dimanche matin, reconnaissables à leur dossard doré, ils étaient 51 %, à vivre leur première expérience sur la distance reine. Là encore un record ! Déguisé en aubergine, succès populaire assuré, Antonin Faye, qui a couru aux côtés de sa sœur Philippine est sous le charme : « Je recommande à tout le monde de venir et de vivre ça une fois dans leur vie. C’est dur, mais il suffit de regarder les sourires à l’arrivée pour comprendre ce que ça apporte. »
Jamais les femmes n’auront également été aussi nombreuses dans le peloton du Schneider Electric Marathon de Paris. Pour cette édition, elles représentaient 31% du peloton (vs 28% en 2024 et 26% en 2023). « Je suis hyper contente, soupire Romane Le Scour, rennaise et sur la ligne en 3h18’. Pour ma première fois sur marathon, je voulais un parcours mythique. À partir du 35e, c’est la tête qui prend le relais. Il y a beaucoup beaucoup de bruit et d’ambiance. Finalement, les passages dans les bois permettent d’avoir un peu calme. C’est une super expérience. J’avais déjà fait le semi et la joie est aujourd’hui deux fois plus grande. »
Des coureurs venus du monde entier
Avec 33% de coureurs étrangers, le Schneider Electric Marathon de Paris accueille le monde entier. Josh est venu d’Australie, de Sydney. Sur la ligne d’arrivée, il affiche un sourire rempli de fierté et de joie. « C’est bizarre, je suis mort mais d’avoir terminé me donne une énergie incroyable. J’ai toujours voulu courir à Paris. Beaucoup de mes amis étaient déjà venus il y a quatre ans. Ils m’avaient dit que la course était fantastique. Je ne peux qu’être d’accord. L’atmosphère dans les deux derniers kilomètres était folle, irréelle. Ça vous pousse à courir encore plus vite. J’avais l’impression de voler. » Cameron est venu du Canada. « Je n’arrive pas à m’empêcher de pleurer. C’est très émouvant. Tout le monde souriait tout au long de la course, c’était une journée folle. J’ai réussi ! »
Courir pour la bonne cause
Sur cette édition 2025, près de 6 000 coureurs solidaires, reconnaissables au petit cœur placé sur le dossard, ont couru pour la bonne cause. Près de 5 millions d'euros ont ainsi été collectés, un record. Depuis 2012, près de 14 millions d'euros ont été récoltés pour l’ensemble des associations (comme par exemple Gustave Roussy, la Ligue contre le Cancer, Mécénat Chirurgie Cardiaques et tant d'autres). Parmi eux beaucoup de Britanniques où la démarche est très développée. Charles Jackson est l’un d’eux. « Ce fut dur mais c’était important de collecter de l’argent pour une association en Angleterre. J’ai pu récolter plus de 800 euros, j’en suis très heureux. C’est mon premier marathon et je tenais à le faire à Paris qui est une ville magnifique. Je suis venu avec toute ma famille et on a passé un superbe week-end. » À 20 ans, Stanislas de Beaufort a couru pour le Bleuet de France, association qui vient en aide à ceux qui se sont battus pour la France. « C’était important pour moi de courir pour cette cause. Ça m’a encore plus motivé. Je suis très fier d’avoir fini mon premier marathon en 3h23’. L’ambiance c’était dingue. Il y a de musique tout au long du parcours, les bénévoles sont supers avec toujours le sourire. » Vingt ans et déjà marathonien ! Loin d’être une exception. En effet, chaque année la moyenne d’âge des participants diminue avec de plus en plus de coureurs de moins de 25 ans, une population qui représente désormais plus de 10% des participants du Schneider Electric Marathon de Paris contre 5% il y a 5 ans.
Mauresmo, Dandois, des champions sous le charme
Amélie Mauresmo a connu de grandes émotions tout au long de sa carrière. Mais celles du Schneider Electric Marathon de Paris tiennent une place à part. « C’est mon neuvième marathon et le troisième à Paris. C’était trop bien ! C’est toujours aussi cool avec une ambiance incroyable. Le finish est juste exceptionnel. L’organisation est parfaite, c’est toujours un super moment. » Dix fois champion du monde de BMX freestyle Matthias Dandois a cassé la barrière des 3 heures, en 2h58’16’’ : « Que du positif ! C’est mon quatrième marathon et c’est celui qui s’est le mieux passé. Je bats mon record personnel. J’ai eu des supers sensations toute la course. J’attendais le moment où j’allais prendre le mur et finalement il n’est jamais arrivé. L’orga c’est ‘’abusé’’ tellement c’est bien avec des ravitaillements partout. C’est incroyable. »
Arnaud Tsamère, François Régis-Gaudry, les personnalités se lancent aussi dans l’aventure
Journaliste gastronomique sur France Inter, François-Régis Gaudry s’était lancé ce défi pour ses 50 ans. « C’est mon premier marathon, confie-t-il. Je m’étais bien préparé et ça a bien payé (3h48’38’’). J’étais un coureur du dimanche, je n’avais même jamais accroché un dossard. Je n’avais donc jamais vécu l’ambiance d’un marathon. Elle vous soulève, elle vous pousse plus loin. C’est un esprit collectif. Ce n’est pas les uns contre les autres mais les uns avec les autres. Et finalement soi contre soi-même. » Présentateur sur France TV, Jean-Baptiste Marteau, en larmes à l’arrivée, a coupé la ligne en 3h47’14’’ pour son deuxième marathon. Ancienne participante de Koh Lanta, Alix Noblat, coach sportive, est aussi repartie avec sa médaille en un peu moins de 5 heures.
L’humouriste Arnaud Tsamère était également très heureux de sa matinée bouclée en 3h18’30’’. « J’étais sur scène samedi à Orléans, je suis rentré à 1 heure du matin, j’ai dormi 4 heures pour être à l’heure au départ, raconte-t-il. J’ai eu la chance de faire le Marathon pour Tous de Paris 2024 pour mon premier marathon. Forcément tous vont me paraitre plus faciles maintenant. J’ai corrigé mes erreurs mais petit à petit ça vient. Et l’ambiance était folle. »
Le 12 avril 2026, beaucoup seront de nouveau là pour la prochaine édition du Schneider Electric Marathon de Paris. Rendez-vous le 22 avril (préinscriptions) et le 24 avril (grand-public) pour les inscriptions à l’édition 2026 sur la plateforme timeto